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En écoutant les informations hier matin, j'ai entendu l'histoire de ces joueurs de football allemands qui ont protesté contre la Coupe du monde au Qatar, en dessinant des lettres sur leurs T'shirts pour écrire les mots "Droits de l'homme".
Quelques jours plus tôt, la même chose s'était produite avec leurs homologues norvégiens.
Certains diront que c'est de la pure hypocrisie, car la Coupe du monde doit avoir lieu en novembre de cette année et tout le monde savait que le choix du QATAR était douteux dès 2010, au moins d'un point de vue environnemental.
Aujourd'hui, avec les révélations du Guardian, la composante droits de l'homme fait son entrée dans le débat.
Mais mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas?
Cela pourrait signifier un réveil salutaire dans l'arène du football et une chance pour le monde du football de se positionner comme une force de transformation sociétale.
En effet, les joueurs de football, en tant qu'icônes populaires, sont les meilleurs ambassadeurs que l'on puisse imaginer pour attirer l'attention sur les grands enjeux de notre monde, et contribuer à faire évoluer les esprits de milliards de personnes (la Fifa indique "L'audit montre qu'un nombre record de 3,572 milliards de personnes ont regardé la Coupe du Monde de la FIFA Russie 2018™").
Les défis de notre époque imposent aux entreprises et aux institutions de se positionner par rapport aux grands choix de société et de prendre en compte, dans leurs activités, les enjeux environnementaux, sociaux, économiques, éthiques, voire culturels et technologiques. Plus personne n'est à l'abri, pas même la FIFA. Il est temps de se remettre en question et d'agir de manière responsable.
En décidant d'organiser la Coupe du Monde au Qatar, la FIFA porte une énorme responsabilité en termes de RSE, non seulement sur le plan social mais aussi sur le plan environnemental.
Comme toute entreprise aujourd'hui, elle doit de toute urgence se doter d'une politique de RSE solide et redéfinir ses objectifs pour y inclure son impact sur la communauté au sens large.
L'heure est venue pour les acteurs économiques de se remettre en question. Quel genre d'avenir veulent-ils ? Pourquoi font-ils ce qu'ils font ? Et quelles sont les valeurs qu'ils promeuvent ?
Mais la FIFA saisira-t-elle cette occasion unique d'être un agent du changement ou continuera-t-elle à donner la priorité à ses intérêts financiers ?
Plus d'articles sur ces sujets ici pour alimenter vos réflexions : Forbes.
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